Au Brésil, un capybara a été retiré à un influenceur sur TikTok

Au Brésil, un capybara a été retiré à un influenceur sur TikTok
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Vous le savez, l’influence animalière a le vent en poupe. Montrer son animal et en faire sa mascotte sur les réseaux sociaux est de plus en plus apprécié des internautes. Seulement voilà, sur Internet, pas de frontière, pas de limite. C’est ainsi que certains n’hésitent pas à mettre en lumière des animaux sauvages : renards, hérissons, reptiles… Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi un capybara a été retiré à un influenceur sur TikTok.

Comment un capybara a-t-il pu se retrouver entre les mains d'un influenceur Tiktok ?

C’est l’influenceur Agenor Tupinambá qui est au centre de cette polémique. Très suivi sur les réseaux sociaux, il met en avant un animal de compagnie pas comme les autres : un capybara. Il s’agit d’un rongeur originaire d’Amérique du Sud.

S’il semble effectivement beaucoup attaché à ce petit animal, des questions éthiques se posent. D’où l’intervention du ministère brésilien de l’environnement.

Le capybara : une détention illégale

Le capybara est un animal sauvage qui est protégé par des lois environnementales. Pour l’IUCN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature) il est classé comme étant une “préoccupation mineure”.

Toujours est-il que, comme n’importe quel autre animal sauvage, sa détention est illégale. Cela concerne également le Brésil. Autrement dit, en choisissant de montrer cet animal sur les réseaux sociaux, Agenor a mis un coup de projecteur sur lui et son éthique douteuse.

L’influenceur n’en est pas à son coup d’essai : partageant sa vie à la ferme, il recueille régulièrement des animaux sauvages comme des paresseux.

Pourquoi posséder un capybara est-il un problème ?

Les capybaras, comme tous les animaux sauvages, ont le droit de jouir de leur liberté à 100 %. L’amour qu’on leur porte ne suffit pas pour combler leurs besoins.

De plus, s’afficher sur les réseaux sociaux revient à faire de l’influence. Qui dit influence dit que des personnes vont s’identifier à nous et vouloir faire probablement la même chose. Il faut donc faire très attention à ce que l’on véhicule. 

Agenor, malgré toutes les charges retenues contre lui, a pu provisoirement récupérer son capybara. La décision du tribunal est pour l’heure temporaire. Si celle-ci avait penché pour le ministère de l’environnement, l’objectif aurait été de réintroduire l’animal dans la nature.


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Lapattedelinfluence

Hello, je suis Alison et je vis dans les Hautes-Alpes avec mon chéri, notre chien et nos deux chats. Je suis titulaire de l'ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestiques) et profondément engagée pour la protection animale. J'ai été bénévole pour la SPA, pour FERUS sur le terrain (protection du loup) et je suis aussi partie au Brésil pour la sauvegarde de la loutre à longue queue. Les animaux, c'est un amour depuis toujours que je souhaite partager avec vous. Je suis aussi entrepreneuse depuis 2021, principalement formatrice, mentor et rédactrice web.

2 commentaires sur “Au Brésil, un capybara a été retiré à un influenceur sur TikTok

  1. Il semble assez évident que vous ne vous êtes pas renseigné sur le sujet avant d’écrire cet article car si vous l’aviez fait je doute que vous ayez eu les mêmes conclusions à moins que vous ayez délibérément omis la moitié de l’histoire.
    Sa ferme est littéralement dans le marais où vit naturellement le capybara en question. Ils sont voisins en fait et devenus amis. Il suffit de regarder un peu les vidéos pour voir la confiance qu’ils ont l’un de l’autre. Cette information est connue. Malgré tout des activistes aux motivations étranges sont parvenus à retirer le capybara (de son environnement naturel au passage). Heureusement les réseaux sociaux ont pris parti pour lui et une politicienne locale l’a aidé à récupérer le capybara qu’il ont retrouvé enfermer dans une cage sordide.
    L’enfer est pavé de bonnes intentions, surtout quand on est totalement incapable de peser le pour et le contre. Le capybara et l’influenceur vivaient une superbe vie jusqu’à ce que ces activistes interviennent contre, alors que ce genre de comportement de vivre ensemble entre l’homme et l’animal devrait être encouragé.

    1. Bonjour, avoir un avis divergent du vôtre ne veut pas dire ne pas s’être renseigné. Sur ce blog, la pet-influence éthique est prônée. Comme je l’indique dans cet article : l’influenceur dont il est question ici s’est exposé avec un animal sauvage. Pas une fois, pas deux mais quotidiennement. L’amour qu’il porte à cet animal est palpable et personne ne le remet en question. Ce qui est en revanche questionnable c’est l’imprégnation de l’animal envers l’Homme. Pour avoir travaillé dans des centres de soins d’animaux sauvages, il y a une règle d’or : ne pas imprégner les animaux en ayant des contacts réguliers avec eux plus que nécessaire. Dans la pratique, c’est dur, car bien évidemment on s’attache. Mais l’amour véritable est là : on évite que les animaux ne prennent trop confiance et deviennent vulnérables en présence d’humains. Je comprends l’empathie que vous éprouvez, la détresse de l’influenceur étant réelle au moment des faits. Néanmoins, il faut voir plus loin. En dehors de ce que je viens d’énoncer (l’imprégnation), il faut aussi rappeler (et je l’ai rappelé dans l’article) qu’exposer un animal sauvage sur les réseaux sociaux peut influencer d’autres personnes malintentionnées. Entre chasse, domestication illégale etc, il est plus que nécessaire de laisser les animaux sauvages loin des projecteurs. Aimer, c’est aussi protéger. La nouvelle loi pour les influenceurs et l’affichage avec des animaux sauvages vise justement à sensibiliser à ce sujet.

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